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Solo pour texte et corps

Après avoir exploré les notions d’exil et d’identité au travers de la création Les Bruleurs de route en 2010 (accueillie en résidence au CCN), nous avons décidé de nous interroger et de questionner une nouvelle fois les changements sociaux et l’évolution du monde contemporain et en particulier la désintégration des rapports humains dans les bouleversements de ce début de millénaire. La cie est portée par une volonté de dire et de questionner le politique et l’intime, les transformations sociales profondes de notre société et les impacts que cela a sur notre quotidien et notre perception du monde.
Etant très sensible et perméable aux évènements qui se déroulent autour de nous et de part le «tout-médiatique», nous sommes plongés au coeur de cette lutte intestine pour n’être que des témoins de la «mise à l’épreuve» de notre système. Nous ne sommes plus «seuls» au monde, longtemps préservés par une économie riche et croissante. Il s’avère que la richesse doit maintenant se répartir et se distribuer selon les données d’un nouvel ordre mondial…
Parfois, ici, je me sens comme noyé par le flot d’informations contradictoires sur notre mode de vie, notre mode de pensée, notre système qui peut nous broyer du jour au lendemain.
A quoi dois-je me rattacher pour ne pas perdre pied, oublier l’autre, vivre égoïstement ma part de bonheur que je «mérite», la joie et le soulagement d’être né du bon côté, ma culpabilité face au laisser aller et à l’oisiveté que j’ai face à un monde désoeuvré. Et surtout, est-ce que je vais réussir à ce que notre situation reste immuable ? A l’intérieur de cette immensité abyssale, que reste-t-il de l’individu ?
Nous allons tenter de questionner notre place au sein de notre société, comment nous y participons, comment nous nous positionnons… et par là-même, nous avons choisi de nous intéresser à un lieu singulier… celui de Pôle Emploi.

Après avoir exploré les notions d’exil et d’identité au travers de la création Les Bruleurs de route en 2010 (accueillie en résidence au CCN), nous avons décidé de nous interroger et de questionner une nouvelle fois les changements sociaux et l’évolution du monde contemporain et en particulier la désintégration des rapports humains dans les bouleversements de ce début de millénaire. La cie est portée par une volonté de dire et de questionner le politique et l’intime, les transformations sociales profondes de notre société et les impacts que cela a sur notre quotidien et notre perception du monde.
Etant très sensible et perméable aux évènements qui se déroulent autour de nous et de part le «tout-médiatique», nous sommes plongés au coeur de cette lutte intestine pour n’être que des témoins de la «mise à l’épreuve» de notre système. Nous ne sommes plus «seuls» au monde, longtemps préservés par une économie riche et croissante. Il s’avère que la richesse doit maintenant se répartir et se distribuer selon les données d’un nouvel ordre mondial…
Parfois, ici, je me sens comme noyé par le flot d’informations contradictoires sur notre mode de vie, notre mode de pensée, notre système qui peut nous broyer du jour au lendemain.
A quoi dois-je me rattacher pour ne pas perdre pied, oublier l’autre, vivre égoïstement ma part de bonheur que je «mérite», la joie et le soulagement d’être né du bon côté, ma culpabilité face au laisser aller et à l’oisiveté que j’ai face à un monde désoeuvré. Et surtout, est-ce que je vais réussir à ce que notre situation reste immuable ? A l’intérieur de cette immensité abyssale, que reste-t-il de l’individu ?
Nous allons tenter de questionner notre place au sein de notre société, comment nous y participons, comment nous nous positionnons… et par là-même, nous avons choisi de nous intéresser à un lieu singulier… celui de Pôle Emploi.

Conception et Mise en Scène : Alexandre Blondel, Fabien Casseau
Texte : Christian Caro
Interprètation : Alexandre Blondel
Mise en mouvement : Alexandre Blondel
Mise en lumière : Vincent Robert
Mise en son : Stéphane Comon
Mise en images : Sébastien Gaudronneau
Regard chorégraphique et sociologique : Pierre-Emmanuel Sorignet
Scénographie en cours

En résidence au CCN
du 4 au 13 février 2014

sortie de résidence jeudi 13 février à 20h30
à la chapelle Fromentin
entrée libre
information — réservation:
05 46 00 00 46