SUBVERSIF

SUBVERSIF parle de personnes ayant été dépossédées de leurs vies, de leurs histoires et de leurs intégrités. La pièce donne à voir une danse d’évolution et d’état. Être, subir, résister, bousculer, renverser, pour re-être. Comment résister face à l’intenable, quand le plus grand nombre s’attend à l’échec ?

« Je m’interroge. Je pars d’un constat, celui qui se dresse depuis la nuit des temps j’imagine. Il y a le pouvoir et le peuple, de ces camps, se dressent différents profils d’Hommes. Je n’ai pas cherché à établir un panel exhaustif, je me suis intéressée aux profils que j’ai rencontrés dans ma vie. Il y a l’un qui abuse de son statut violant les droits humains, l’autre qui subit, résiste puis devient subversif visant la justice et l’éveil des consciences…. quand certains sont neutres.
Au final, je réalise que tout est affaire de pouvoir.
Le pouvoir de faire du mal, celui de faire du bien ou de ne rien faire. C’est une affaire de choix. Choisir d’être témoin, victime ou acteur de sa vie. SUBVERSIF s’inspire des histoires d’Hommes envahis, persécutés ou dépossédés de leurs vies.
Comment résister face à l’intenable, quand le plus grand nombre s’attend à l’échec ?
Une volonté de faire la part belle aux insurgés, d’interroger le spectateur sur sa position. Une envie de bousculer l’ordre des choses pour susciter l’espoir que tout est possible. »
Marlène Gobber

Début 2014, Lyon.
Des artistes bandits issus de divers réseaux, disciplines et villes s’unissent.
Talents singuliers et sensibles, pirates explorateurs, grands enfants créatifs, ils décident d’avancer armés des mêmes valeurs. De cette volonté naît la compagnie artistique La Piraterie.
Danseurs hip hop, contemporains, rappeurs, vidéastes, réalisateurs, dessinateurs, photographes, comédiens mais aussi activistes, militants et entrepreneurs, marchent ensemble avec pour but l’art en partage.
Leur crédo, créer avec minutie, sensibilité et engagement pour tous.
Fondée sur le principe de la sociocratie, la compagnie souhaite valoriser un travail artistique ouvert, basé sur la synergie des arts et des vocabulaires et se singularise par ce bouillon d’identités artistiques, engagées dans la production d’œuvres artistiques porteuses de messages universels.
La Piraterie revendique des valeurs humanistes, solidaires et éthiques.
Elle croit fortement en la transmission de valeurs de vie par la passion et développe un plan d’action sur le terrain.
Elle s’engage depuis 2014 auprès des enfants demandeurs d’asile, hébergés dans des Centres d’Accueil de Demandeurs d’asile et des Centres de transit par le biais de stages solidaires, de créations artistiques amateurs, de rencontres avec les artistes et également en participant à l’organisation d’événements de soutien aux associations comme Réseau Éducation Sans Frontières. Depuis 2015, elle donne des ateliers danse et théâtre dans les ITEP (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique) à des enfants déscolarisés.
Par le biais de ces actions, La Piraterie souhaite déplacer la culture sur les lieux de vies des enfants dans le besoin, une manière investie de leur faire découvrir l’art et leur donner l’espoir d’un monde meilleur.

https://lapiraterie.org/

Chorégraphie et mise en scène : Marlène Gobber
Interprétation : Léa Genet Colantonio, Marlène Gobber
Photographies : extraites de la série C(r)ash par Pauline Alioua
Création Lumière : Géraldine Michel
Musique : EveryDayz, Nuages, Jazzy Bazz, The Streets
Arrangements musique : EveryDayz
Vidéo : Gureto
Regards complices : Olivier Atangana, Jean-Charles Mbotti Malolo

Production : La Piraterie
Soutiens – résidences : CCN de La Rochelle – Cie Accrorap, Centre culturel de La Ricamarie, Dyptik, La Machinerie, Pôle Pik, CND à Lyon, Le Croiseur, Bizarre !, MJC Laënnec Mermoz

En résidence au CCN
du 1 au 5 octobre

sortie de résidence jeudi 4 octobre à 18h30
à la chapelle Fromentin

Dans le cadre de l’accueil studio,
la compagnie bénéficie d’une mise à disposition de studio.

entrée libre
information — réservation:
05 46 00 00 46