De(s)génération

Cie Amala Dianor
Première le 9 janvier 2016 au Théâtre Louis Aragon, Trembaly-en-France

En résidence du 7 au 11 décembre
Chapelle Fromentin

Chorégraphie : Amala Dianor
Danseurs : Gabin Nuissier, Brahim Bouchelaghem, Mathias Rassin, Admir Mirena, Sandrine Lescourant, Link Berthomieux
Musique : Francois Leon Przybylski

Production : Cie Amala Dianor
Coproduction : Théâtre Louis Aragon Scène conventionnée danse de Tremblay-en-France (93), CNDC d’Angers, le CCN de Créteil et du Val-de-Marne, WIP La Villette et Théâtre Paul Eluard de Bezons, scène conventionnée danse dans le cadre de la permanence artistique de la Région Ile de France
Avec le soutien de La DRAC Pays de la Loire, du CCN de La Rochelle, d’ARCADI, et de la SPEDIDAM

Peace, Unity, Love, and Having Fun”, la devise hip hop qui transforme les vibrations de la vie quotidienne en énergie positive est le point de départ de la création du chorégraphe Amala Dianor.
Il souhaite y ajouter la “Bienveillance”. Celle des ainés envers les plus jeunes, celle de l’apprentissage et de la solidarité entre individus, entre sexes, entre générations.

De(s)génération est un terrain d’expérimentation pour six générations de danseurs hip hop qui se rencontrent, se défient, et mettent à l’épreuve la mémoire du mouvement et les évolutions qui le traversent. Les interprètes, reconnus dans les différents styles de ce mouvement multiple, jouent avec la virtuosité de leurs danses dans un échange entre “écoles” de la New school à la Old school, du monde des battles aux croisements des genres sur scènes – le tout dans une hymne joyeux célébrant la culture hip hop.
Le climat ambiant morose aux perspectives toujours plus sombres (guerres, catastrophes naturelles, révolutions) a donné à Amala Dianor l’envie de créer, à contre courant, une pièce utopique dans laquelle la joie, la performance, l’insolence et l’insouciance se retrouvent, le temps d’un moment de partage.
Une proposition qui vient avec légèreté raviver une lumière optimiste qui tend à s’éteindre lentement.
A l’honneur dans cette pièce le défi comme une réponse aux préoccupations actuelles.
Dans le surpassement de soi et des limites de sa discipline, les danseurs confrontent leurs techniques pour s’améliorer et redécouvrir leurs façons d’exécuter leurs danses.
Amala Dianor, de son côté, leur lance le défi d’être eux-mêmes sur scène, de rester authentiques, de s’amuser et de prendre plaisir dans la performance qu’ils donnent au public.
Avec la générosité de la danse de ces générations de b-boys brandie comme un défi lancé à la dégénérescence de l’avenir qui nous guette.

Danseur hip hop, Amala Dianor suit en 2000 une formation au CNDC.
Il travaille par la suite comme interprète pour des chorégraphes aux univers très différents (hip hop, néo-classique et contemporain), tels que Régis Obadia, Abou Lagraa, Farid Berki, Françoise et Dominique Dupuy, Roland Petit, Georges Momboye, Hafiz Dhaou et Aïcha M’Bareck et Emanuel Gat entre autres ; il obtient rapidement une reconnaissance indéniable dans le monde de la danse.
Au cours de ces années, Amala construit son écriture : il passe dʼune technique à une autre avec virtuosité, mais cʼest la rencontre de ces mondes qui lʼattire.
Au sein du Collectif C dans C il chorégraphie (ou co-chorégraphie) et interprète ses premières pièces : Tranche de Vie (2005), Lun@Rêves (2006), Engin Ar (2008), Rareté (commande de Suresnes Cités Danse Variation 2008) et Crossroads (création 2012) qui gagnera deux prix au concours R(e)connaisance.
En 2012 il crée sa propre compagnie, la compagnie Amala Dianor au sein de laquelle il développe son travail de chorégraphe.
Lʼannée suivante il créé Parallèlle un quatuor féminin au Centre National de la Danse.
En 2014 il chorégraphie avec BBoy Junior le duo Extension, une rencontre surprenante entre ces deux personnalités du hip hop français. Cette même année il crée et interprète son premier solo, Man Rec, présenté au festival dʼAvignon.