Trio
de la Cie Flowcus
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Sortie de résidence jeudi 26 juin à 18h30
En résidence au 23 au 27 juin
Chapelle Fromentin
Durée : 1h
Gratuit
Réservation conseillée
05 46 00 00 46
Chorégraphie : Bruce Chiefare
Interprétation : Nao Tozawa, Mabrouk Gouicem, Bruce Chiefare
Création musicale : en cours
Création Lumière : en cours
Costumes : en cours
© Barbara Mai
www.cie-flowcus.com
Production : compagnie Flowcus
Coproduction : Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines – Fondation de France/La Villette – Paris, L’Intervalle/Scène de territoire danse – Noyal sur Vilaine, L’Hermine – Sarzeau, Danse à tous les étages
Le chorégraphe et danseur Bruce Chiefare invite deux autres danseurs à ses côtés pour explorer leur capacité respective à plier leurs corps, à créer du vide, à sculpter, en un mot à se contraindre. Réunis sous l’intuition d’une danse à construire, d’une matière à ciseler, ils interrogeront leurs limites en tant qu’être humain.
« Après la création précédente qui avait l’ambition de rapprocher l’art du bonsai (art japonais se traduisant « arbre en pot ») et la danse urbaine, avec deux danseurs se retrouvant liés par leur « identicité » et une gestuelle forgée par l’approche et son épanouissement au sol ; je souhaite ici prolonger ce travail d’écriture, que je qualifie « en devenir » en la confrontant à des corps aux styles différents, dans leurs dimensions plastiques et dans leurs langages.
C’est avec deux autres danseurs que j’ai côtoyés et qui m’accompagnent dans divers autres projets, que je voudrais entamer cette démarche avec le lien évident qui est notre capacité respective à plier nos corps, à créer du vide, à sculpter, à se contraindre. Il m’a semblé pertinent de nous rassembler sous l’intuition d’une danse à construire, d’un matière à ciseler. Nous élaborerions un espace commun pour créer un processus, consolider des outils et en reformer d’autres, en inventer par rapport au besoin de l’espace à investir ; à solutionner une danse. Il n’y a pas de corps au dessus de l’autre, aucun ne peux supporter le poids de l’autre ou le prétendre. De ce fait il serait question de s’immiscer, de dévier, de détourner les corps en contact. La capacité à se tordre interrogera d’une certaine manière nos limites en tant qu’être humain dans sa propre condition, et dans ces décisions.
L’envie première serait de fabriquer le socle de cette danse, de pouvoir rendre ces mouvements apparents. Quelles sont les images qui feront office d’armature à cette danse, qui épingleraient des gestes dans le temps, et qui permettrait aux spectateurs de s’approprier cet univers et de raconter sa propre histoire. » Bruce chiefare