Candide 1.6

de la Cie Gabriel Um

Sortie de résidence jeudi 28 mai à 18h30
En résidence 25 au 29 mai
Chapelle Fromentin
Durée : 1h
Gratuit
Réservation conseillée
05 46 00 00 46

Chorégraphie, textes, musique et costumes : Gabriel Um
Danseurs en alternance : Mackenzy Bergile, Nina Gohier, Kevin Ferré,
Floriane Leblanc, Andrège Bidiamambu, Elsa Morineau, Gabriel Um
Scénographe : Armel Uhoze
Lumières : Louise Jullien
©
Elfie Charles
www.facebook.com/ciegabrielum

Production déléguée : Gaëlle Seguin

Avec un titre emprunté à l’œuvre de Voltaire, Gabriel Um se plonge dans son enfance où liberté, amour et bienveillance résonnaient comme une évidence. En quête de beauté profonde, c’est avec naïveté et une spontanéité naturelle qu’il part à la rencontre de l’enfant qu’il fut. Entouré de cinq danseurs, cet artiste polymorphe nourrit sa recherche artistique par la danse, le chant, la musique, le dessin, la vidéo et la photographie.

« Je suis un utopiste qui rêve de changer le monde, de changer mon monde, en commençant par me transformer moi-même.
Ayant grandi entre la France et le Cameroun et beaucoup voyagé depuis, je suis un citoyen du monde aux multiples influences, qui a conquis sa liberté de créer au-delà des frontières et qui cherche à tout prix à se réinventer.
Je vis dans un monde, dans une époque, dans une génération où il devient de plus en plus dépassé, sinon ridicule, de croire en l’amour, en la liberté, en la solidarité, en la bienveillance collective ou en la beauté profonde de l’humain.
C’est pourtant cette forme de naïveté, d’optimisme un peu béat, qui m’intéresse aujourd’hui et sur laquelle j’aimerais que notre regard change.
La candeur n’est donc pas pour moi un défaut, elle est ce qui me préserve des formatages, ce qui me permet de jouer avec les limites, de pouvoir sortir du cadre et de choisir librement d’y revenir.
Parce qu’elle correspond à une forme d’ignorance des règles, la naïveté est un moyen pour moi de lutter contre la standardisation et de décider de mon propre rapport aux normes de production, de les dominer sans pour autant les rejeter d’un seul bloc.
Je me sens simplement lassé des conventions qui me briment. Lassé de faire pour faire, lassé de faire pour plaire, lassé de faire pour que ça marche, lassé de faire pour suivre bêtement le schéma logique, lassé de ma lassitude…
Pour retrouver cette candeur, je me suis donc penché sur une période de ma vie, l’enfance.
L’enfance, mon enfance, mon moi naïf, mon Candide.
Il fallait que je lui parle que je lui écrive, que je lui explique le monde qui m’entoure.
Voilà le début de mon action, voilà le début de mon projet artistique, une trentaine de lettres adressées à mon Moi Enfant… » Gabriel Um