Fenêtre sur femmes
Cie Perrine Gabrielsen
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Sortie de résidence jeudi 2 mai à 18h30
En résidence du 29 avril au 3 mai
Chapelle Fromentin
Durée : 1h
Gratuit
Réservation conseillée
05 46 00 00 46
Chorégraphie : Perrine Gabrielsen
Interprétation : Clémentine Bart, Alice Ceriani, Maud Vallée
En partenariat avec le CCN de La Rochell – Cie Accrorap, les Éclats – pole artistique pour la danse contemporaine en Nouvelle-Aquitaine – La Rochelle, La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle, L’Espace Culturel des Halles, Mairie de Tonnay-Charente.
Trois femmes.
Trois espaces.
S’agit-il de trois femmes aux trois personnalités, aux trois gestuelles bien distinctes ?
ou trois facettes d’une seule et même femme ?
S’agit-il de cases dans lesquelles on les a mises ?
De bulles qu’elles se sont constituées comme un cocon ? comme une protection ?
De trois appartements ? de trois intérieurs ? quels intérieurs ? immobiliers ou humains ?
On observe ces trois femmes comme Alfred Hitchcock faisait observer par James Stewart ses voisins…
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Cette première pièce de la cie Perrine Gabrielsen porte un regard factuel sur la femme, dans un format proche d’un plan séquence.
Trois femmes se retrouvent autour d’une table pour jouer aux dames…un jeu de société, un jeu qui rassemble, un jeu qui divise.
Dans un rythme soutenu continu, elles traversent différents sentiments. Elles se montrent telles qu’elles sont dans leur quotidien : plurielles.
Entre gravité, vérité et autodérision, elles offrent, par une danse pleine de vie et de sincérité, un panel d’émotions.
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« Fenêtre sur femmes est une pièce sur les femmes, créée par une femme et dansée par des femmes, certes, mais ce n’est en aucun cas une pièce contre les hommes. Il n’y a aucune comparaison, aucun jugement, aucune revendication dans cette pièce.
Je ne fais pas de reproche. Il n’y a pas de colère, ni d’hystérie.
Je souhaite simplement, aujourd’hui, m’intéresser à la femme que je suis et à celles qui m’entourent.
Je souhaite parler de nos faiblesses, de nos fragilités, de notre courage, de notre ténacité, de notre humour voire de notre folie, de notre violence, de notre tendresse, de nos nombreux paradoxes, comme j’aurais pu en faire exactement de même pour les hommes.«
Perrine Gabrielsen
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La compagnie Perrine Gabrielsen construit ses pièces comme des documentaires.
Elle danse le quotidien, ces moment insaisissables qui passent inlassablement, mais qui tour à tour émeuvent, ébranlent, écorchent, séduisent la jeune chorégraphe.
S’inspirant de la société, de l’humain, de la vie de tous les jours, elle aspire à montrer le réel sans concession, à renvoyer à chacun son propre regard, son mouvement, sa trace.
Ainsi chacun peut à loisir se retrouver…
Or n’est-il pas troublant de se regarder, se voir, se découvrir enfin ?
Le spectateur se trouve face à son propre rôle qui se déploie, se joue, se danse.
Il est témoin de sa vie mise en scène et chorégraphiée devant lui.
Susciter l’émotion, provoquer, enfoncer les portes ouvertes, mettre le doigt sur le nez que nous avons au milieu de la figure et que nous ne voyons plus… c’est le projet de la compagnie à travers ses créations, par une danse qui parle de nous tous, et qui, parce qu’humaine, nous fait passer du rire aux larmes et inversement.