Tselem

Tselem, premier travail chorégraphique de Capucine Goust, est le fruit de ses différentes expériences d’interprète. A travers ce solo, elle met en scène un propos, des questionnements plus personnels, avec le souci de continuer à défendre la virtuosité de la danse, sa poésie, son élégance, et le lien social qu’elle peut créer.
Tselem est un hommage à une amie perdue, où la mort est une prise de conscience du moment présent, de l’essentiel. De cette constatation de l’urgence de bâtir du sens face à un quotidien où les repères se modifient, ce solo interroge, entre image et danse, la place et le sens de nos rituels, ainsi que la conscience que nous pouvons en avoir.
Nous observons les actions, les déplacements d’une femme dans un espace quotidien qui se délite.
Le fictif se mêle au réel jusqu’à ce qu’on ne puisse plus les séparer.
Une gestuelle quotidienne qui devient danse en modifiant ses rythmes, ses qualités, ses espaces. Une image qui s’anime.  Un temps qui s’étire, se suspend pour laisser place à « un être ici et maintenant ». L‘apparition d’un vocabulaire dansé où les multiples traces d’un parcours d’interprète trouveront une unité.

Capucine Goust
Depuis sa sortie du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon en 2008, Capucine Goust danse pour Nasser Martin Gousset (Comedy, 2008 ; Peplum, 2008 ; Pacifique, 2010 ; Projet Renoir, 2011 ; En attendant Godard, 2013) et l’assiste sur Le Visiteur en 2013.
Elle participe à la création d’Olivier Dubois, Révolution (2009) et à celle de Kader Attou, Symfonia Piesni Zalosnych (2010). Elle danse pour Karine Saporta L’enfance ou les plages du temps (2009), Joëlle Bouvier Fragment (2011), Christine Erbé Ze Bal (2012), Thomas Bouvet L’humanité (2014), ainsi que dans plusieurs opéras à l’Opéra de Lyon ).
Elle rencontre également le Kathakali lors de la création en Inde (2011), du duo Le livre de l’Amour mis en scène par Julien Touati.
En 2012, elle fait une reprise de rôle dans Foudres de Dave Saint Pierre, et rejoint la compagnie de Catherine Diverrès pour la création de Penthésilées (2013) et la reprise de Solides (2014).
Dernièrement, elle fait une reprise de rôle dans Heart and Heroes, création de Benjamin Millepied pour le L.A dance Project.
Depuis octobre 2014, elle dirige ponctuellement les ateliers « Condition Physique de l’acteur Professionnel” à l’Ecole du Jeu, Direction Delphine Eliet.
Parallèlement à son parcours d’interprète, elle développe une démarche chorégraphique à travers l’Association MCA / Compagnie Capucine Goust, créée en 2012.

Djengo Hartlap
Djengo Hartlap travaille comme compositeur et producteur pour le Scorp à Paris sur des productions de Pop House, et compose pour des courts-métrages ou encore des films. Musicien et régisseur son pour Nasser Martin Gousset dans Peplum, Comedy, I want you, et  Pacifique, il travail aussi avec Thierry Bae et Delphine Caron.
Parallèlement, il mène une carrière d’ingénieur du son Studio et se spécialise dans la restauration et le Mastering. Ces dernières années, il œuvre sur des expositions et installations Multicanal d’artistes dans différents musées (Expositions de Philippe Parreno. Ann Lee à New York, Serpentine Gallery de Londres, La Fondation Beyeler à Bâle où il a conçu et construit les Water-Lilies, Moscou et New York, Biennale de Venise, Palais de Tokyo).
En 2013, il se consacre à un projet théâtral de Ludovic Lagarde et Olivier Cadiot, présenté au Festival d’Avignon 2013, et assure la tournée internationale de l’artiste Nicolas Repac.

Maxime Garault
Après avoir étudié la fragmentation du corps dans le cinéma de Pasolini, Maxime Garault se tourne vers la pratique du cinéma, et entre à la Fémis. Tout en découvrant la danse contemporaine et la manière dont son langage peut nourrir celui du cinéma, il s’essaie à diverses formes, du plan-séquence au photomotion, recherchant un rapport organique aux images, à même de dessiner des identités troubles, un cinéma des sens plus que de la pensée.
Il réalise plusieurs courts-métrages, Aleamento (2011), Regarder les autres (2014) avec Capucine Goust comme actrice dans chacun des deux.

Sam Dineen
Après l’obtention d’une Licence d’études de Théâtre et Film en 1988,  il commence par travailler en tant que technicien plateau dans plusieurs théâtre Londoniens. Il est ensuite chargé de la Gestion d’éclairages sur des concerts ponctuels et des tournées en Australie. De 1995-2000, il est régisseur éclairage du Hackney Empire à Londres.
Il est ensuite régisseur Général et  éclairagiste dans plusieurs théâtres, salles d’exposition et stades en Angleterre et en France. De 2009 à 2011, il est directeur technique du Dansoir de Karine Saporta. Depuis 2011, il est régisseur général de tournée au Crazy Horse Paris.

Audoin Desforges
Graphiste de formation, Audoin Desforges se tourne rapidement vers la photographie et développe un univers personnel autour du portrait dans lequel l’être humain est à la fois sujet et support de ses créations. Il fait se mouvoir les corps, il maquille et dissimule les visages, il met ses personnages en scène dans des compositions inventives et décalées. Audoin réalise des portraits pour la presse française et internationale. Il réalise une série de portrait pour Libération lors du Festival de Cannes 2013. Également, il évolue de par son art au sein de la vie théâtrale et musicale « parisienne”.

En résidence au CCN
du 17 au 26 février 2015

sortie de résidence jeudi 26 février à 18h30
à la chapelle Fromentin
entrée libre
information — réservation:
05 46 00 00 46