Sem’elles

Polyrythmies chorégraphiques pour cinq danseuses

Une pulse omniprésente rythme le cheminement de cinq femmes d’origines diverses à la recherche de l’harmonie. Sem’elles évoque cette démarche de curiosité et d’ouverture envers l’autre.
Ces cinq féminités se retrouvent dans une expression commune tissée de leurs singularités. Émane de leurs mouvements, à travers une forme d’expression qui mobilise nos sens du toucher, de la vue et de l’ouïe, un langage au dessus de toute barrière ou différence : la danse percussive – une danse qui crée sa propre musique, empreinte de jazz, de hip hop, de tap dance, d’afro contemporain.
Elles explorent les multiples facettes de la féminité, l’affirment dans toute sa diversité et la trouveront là où l’on ne l’attend pas.

Avec le détournement rythmique d’objets allusifs et emblématiques (poussette, sac à main, poupées, talons…) elles questionnent une féminité imposée – enfance, adolescence, virginité, maternité, maturité.  Le monde inflige aux femmes une image, un corps, une crème pour chaque phase pour finir par les jeter, les oublier quand leur expérience et sagesse pourraient être utiles…

L’apparition d’un personnage périphérique – fruit de leur imagination – prend diverses formes : sorte de fou du roi, de joker bienveillant, de génie de la lampe, une présence tour à tour vaporeuse, concrète ou symbolique.

Conscientes de leurs paradoxes, elles s’amusent de leurs contradictions : la tendresse côtoie la dureté, la joie flirte avec la mélancolie, la solidarité se heurte à des chimères et la sororité l’emporte.
Leurs contradictions reflètent celles du monde dans lequel elles vivent et se manifestent dans cette dualité des pieds et des mains, qui se lient, s’allient et s’accordent pour mettre le corps en mouvement et en musique.
Théâtraliser la danse percussive, rendre le mouvement sonore et le rythme visuel. A travers ce spectacle, les artistes du Hip Tap Project défendent l’originalité d’une forme d’expression métissée qui donne corps et visibilité au lien musique/danse et qui relie les êtres entre eux dans une partition à la fois sonore, visuelle et sensuelle.

conception et direction artistique : Leela Petronio
distribution : Naïma Boukhanef, Isabelle Dauzet, LeeLa Petronio, Ludovic Tronché, Clarisse Veaux, Diane Villanueva
complicité chorégraphique : Sarah Petronio
composition des percussions corporelles : LeeLa Petronio
composition des polyphonies vocales et chant : Diane Villanueva, Les Akouphènes
musiques : Ahmad Jamal, Sheila Chandra, Abdelwaheb Sefsaf – Fantasia Orchestra, Muddy Waters
création lumière : Alexandre Boghossian
son : Patrick Benoit

production : cie Hip Tap Project
coproductions: CCN de La Rochelle, La Maison des métallos à Paris, cie A. Plasshaert / Festival Jazz’Orne Danse – avec le soutien de la ville et de la Communauté Urbaine d’Alençon
avec le soutien du New York Creative Group et du Conseil Général des Hauts-de-Seine
accueil d’artistes en résidence : T.E.E.M (Territoires d’écritures en mouvement) structure de développement chorégraphique conventionnée
remerciements au CND Lyon / Rhône-Alpes, au CND / Pantin et au Théâtre de Chatillon

En résidence au CCN
du 19 au 23 janvier 2015

sortie de résidence 22 janvier à 18h30
à la chapelle Fromentin
entrée libre
information — réservation:
05 46 00 00 46

création les 27 et 28 février 2015
au Grand Pré, espace culturel de Langeux