Volt

Climat corporel
Danse hip-hop contemporain – Musique live
Création 2016

« L’espace-temps est en mutation, notre rapport à la temporalité se dérègle.
Notre climat corporel se réchauffe au fur et à mesure que le temps s’écoule, le pic de saturation est au maximum. Le dialogue entre corps et environnement semble erroné, notre paysage se déforme, se désynchronise, s’accélère dans l’espace et dans le temps. Dans un atmosphère électrique, sous tension, une nouvelle ère se dessine et s’apprête à prendre forme.
A travers l’interprétation de huit danseurs pratiquant le hip hop expérimental*, je souhaite développer un nouveau langage corporel accentuant vers une vitesse excessive comme une course sans fin.
Les danseurs vont vivre, sous une nouvelle forme poétique, la cadence virulente des musiciens en live dirigés par Alexandre Castaing, laissant peu de place au souffle.
La lenteur sera une réflexion sur l’instant présent et de l’énergie douce qui nous entoure. »
Thô Anothaï

Note d’intention de Thô Anothaï
« Pour cette 4ème création, j’ai souhaité suivre ce courant, suivre cette vitesse, dialoguer avec cette lumière pour la dépasser, l’observer.
Cette lueur si inconnue, si profonde à travers nos cellules m’attire, m’interroge.
Est-ce le bout du chemin?”.
Volt, unité de tension, fibre de vélocité, matière première de la puissance qui transpire en nous.
Dans cette sphère déchainée où l’intensité est à son plus haut niveau, sommes-nous capable de la contrôler?
Cette sève inimaginable marque notre ère, notre environnement, nous sommes en pleine mutation. L’énergie humaine transforme notre climat.
Les dés sont jetés pour ralentir notre respiration. »

Thô Anothaï
Né au Laos en 1980, Thô Anothaï débute la danse à l’âge de 13 ans à Bonneville.
Danseur passionné et autodidacte, il se lance d’abord dans des battles en France puis à l’étranger.
En 2000, il est repéré par la cie Alexandra N’Possee, qui l’engage comme danseur – interprète sur plusieurs créations (Traces en 2000, Kiteb en 2001, Azimut en 2002, Né pour l’autre en 2003).
C’est à cette époque qu’il commence à donner des cours de danse et stages afin de pouvoir transmettre et partager sa passion dans la région Rhône-Alpes (École de danse de Genève, École de danse de Cluses, Conservatoire d’Annecy…).
Toujours aussi avide d’apprendre, il participe à de nombreux stages avec des pionniers de la danse hip hop tel que Storm, Popping Pete, Joseph Go, et se forme aux côtés de Thierry Verger et Ira Kodiche en jazz.
En 2004, il rejoint Kader Attou et la cie Accrorap pour Les corps étrangers puis Petites histoires.com.
Il voyage alors à travers le monde, s’enrichissant ainsi des autres danses et cultures pour progresser dans sa danse et développer sa vision chorégraphique.
En 2009, Thô Anothaï décide de créer sa compagnie : Anothaï – signifiant “Levé de soleil” en Thaïlandais – afin de pouvoir mettre en scène son univers artistique.

La cie Anothaï
À partir de 2009, Thô Anothaï développe ses propres créations, toutes inspirées de sa philosophie de vie, de ses voyages et rencontres qui l’ont poussé à s’intéresser à l’humanité et à la souffrance de celle-ci.
Après le solo Nuage en 2012, il collabore avec le danseur – chorégraphe japonais, Ikko Suzuki pour Ikoto – place to be.
Avec sa troisième création Ô, pièce pour trois interprètes, un musicien et une chanteuse japonaise, Thô Anothaï revient sur la beauté de l’eau, à la fois violente et poétique.

Chorégraphie : Thô Anothaï
Assistant chorégraphe : Marino Vanna
Danseurs :  Thô Anothaï, Julie Anothaï, Yoann Bergero, Julie Logeais-Huguet, Domitille Legrand, Estelle Lemaire, Ludovic Piscionerie, Marino Vanna
Scénographie : Thô Anothaï, Catherine Chavériat
Lumière : Catherine Chavériat
Musique Electro : Alexandre Daï Castaing
Violoncelle : Julia Kent

Coproductions : Bonlieu Scène Nationale Annecy, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de la Villette, Caisse des Dépôts et l’Acsé), le CCN de La Rochelle, le CCN de Créteil et du Val-de-Marne, Château Rouge – Scène Conventionnée à Annemasse, Le Dôme Théâtre – Scène Conventionnée d’Albertville, l’OCA de Bonneville et le Théâtre Léon Curral de Sallanches.

Avec le soutien du ministère de la Culture et Communication – DRAC Auvergne – Rhône Alpes, de la Ville D’Annecy et de la Ville de Bonneville, du Conseil Général Haute-Savoie.