Septem
Cie Chriki’Z
—
Représentations mercredi 10 et jeudi 11 février à 20h30
Scolaires mardi 9 et jeudi 11 février à 14h15
Un plateau partagé en partenariat avec
La Coursive, scène nationale de La Rochelle
En résidence du 10 au 17 novembre
Chapelle Fromentin
Information – réservation à La Coursive
05 46 51 54 02/03/04
Chorégraphie : Amine Boussa
Collaboration artistique : Jeanne Azoulay
Interprétation : Jeanne Azoulay, Sonia Bel Hadj Brahim, Melissa Cirillo, Carole Dauvillier, Cécile Delobeau, Laura Luca, Andréa Mondoloni
Regard extérieur : Farid Berki
Création lumière : Fabrice Crouzet
Musique originale : Yvan Talbot
Costumes : Claude Murgia
Production : Cie Chriki’Z
Coproductions : le CCN de La Rochelle, La Coursive – Scène Nationale de La Rochelle, le CCN de Créteil & du Val-de-Marne, le Théâtre de La Coupe d’Or – Scène Conventionnée de Rochefort
Avec le Soutien du Conseil régional de Poitou-Charentes dans le cadre de l’aide à la résidence et de l’aide à la coproduction, du Conseil général de La Charente-Maritime, de la Ville de La Rochelle et de la Spedidam
Ombres ou esquisses, des femmes évoluent telles des ébauches de Rodin où des lignes épurées de Léonor Fini, dans un univers ou leur place s’inscrit comme une évidence, mais qui semble pourtant encore ne pas leur appartenir. La lumière jaillit différente. Le tapis s’inonde de monochromes changeants, comme pour exprimer des pensées qui se bousculent, ou encore le désir d’un corps qui se veut sublimé dans un espace infini.
Chacune lance, comme un défi sur le monde, son appartenance, impose son caractère et son extrême sensibilité. La texture du lieu se veut tantôt harmonieuse, tantôt implacable de dualité en se teintant des notes froides du Blanc et du Noir.
SEPTeM, sept femmes dans une suite de sept chapitres, souvent abstraits, parfois illogiques. Un puzzle en noir et blanc dont les pièces ne s’accordent pas toujours entre elles.
—
Note d’intention
« J’ai toujours vu le danseur/danseuse comme un individu sans lui donner de genre. Il s’agit pour moi d’un corps malléable et fort de proposition. Qu’il soit masculin ou féminin, chaque corps est unique.
Je me suis entouré de sept danseuses qui partagent avec moi une certaine vision de ce qu’est la danse hip hop aujourd’hui, des femmes avec une réelle identité, affirmant leur appartenance à cette danse et s’exprimant avec un style qui leur est propre.
Je veux les mettre en scène dans un espace opposant le noir et le blanc, et passant du sol dur que tout danseur connaît à une texture douce et une aire de jeu plus restreinte…
Sur ces deux espaces, je souhaite mettre ces corps dans des états où on ne les attend pas.
Pousser leur technique au-delà des codes hip hop, faire se rencontrer leur différentes stylistiques, les entrecroiser jusqu’à créer un être évanescent qui se transforme, se décompose pour se reformer ailleurs différemment.
SEPTeM sera dans la continuité de mes deux pièces précédentes.
Sur cette dernière, je souhaitais encore une fois me confronter à la danse sur un plateau nu, où elle y sera le principal élément scénographique et dramaturgique. Cela m’oblige à chercher le mouvement le plus juste possible qui puisse correspondre à chaque corps mais aussi au septem…. Laisser chacune d’elles s’exprimer librement mais à travers mon esthétique. Qu’elles s’approprient ma danse en gardant leur identité et la fasse exister sur ces deux espaces.
SEPTeM c’est aussi ce paradoxe entre être soi et exister différemment… »
Amine Boussa