The Roots
de Kader Attou
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Représentations
mercredi 11 décembre à 19h30
jeudi 12 décembre à 20h30
vendredi 13 décembre à 20h30
Chapelle Fromentin
Durée : 1h20
Tarif : 7/5 euros
Réservation
05 46 00 00 46
Pièce pour 11 danseurs
Création les 8, 9 et 10 janvier 2013 à La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle
Direction artistique et chorégraphie : Kader Attou
Interprétation : Sim’hamed Benhalima, Babacar “Bouba” Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente
Scénographie : Olivier Borne
Création sonore originale : Régis Baillet – Diaphane, augmentée de musiques additionnelles
Création lumière : Fabrice Crouzet
Création costumes : Nadia Genez
Production : CCN de La Rochelle / Cie Accrorap, Direction Kader Attou
Coproduction : La Coursive – Scène Nationale de La Rochelle, MA Scène Nationale – Pays de Montbéliard / avec l’aide de Châteauvallon Scène Nationale dans le cadre d’une résidence de création
« The Roots est une ode à cette histoire fabuleuse qui dure depuis 30 ans qu’est la danse hip hop. 30 ans depuis l’émission de Sidney, 30 ans de maturité. The Roots redessine les contours de cette danse à la fois dans sa virtuosité et dans sa poétique des corps.
Depuis une vingtaine d’années ma danse s’est façonnée dans le frottement des esthétiques, danse hip hop, danse Kathak, danse contemporaine. Ce qui m’importe dans cette relation-là, c’est de construire des ponts, créer du lien, du dialogue dans la différence. Cette recherche m’a conduit à essayer de mieux comprendre ce qui était du ressort du corps ou de l’émotion. Comment à partir d’une technique, d’un mouvement mécanique, d’un code, avec la virtuosité, naît cette émotion. Cette question fonde The Roots. The Roots, c’est avant tout une aventure humaine, un voyage. Onze danseurs hip hop d’excellence en sont les interprètes et m’accompagnent dans cette aventure. Tableau après tableau, la performance transforme, ouvre vers un ailleurs, emmène vers un autre. L’univers est celui du quotidien, ordinaire, une table… un vinyle craque sur un tourne-disque, souvenir d’enfance. La musique joue là un rôle important, évocateur, la masse des danseurs lui répond. Brahms, Glazunov, la musique électro notamment, ouvrent des portes à cette humanité qui danse. Cette pièce fait appel à l’histoire de chacun, de chaque danseur avec leurs richesses et leur singularité. De leur danse nourrie au fil des années, je pars des racines pour aller vers la mémoire des corps. The Roots représente le fruit de cette quête : puiser dans cette danse généreuse pour découvrir des nouveaux chemins. » Kader Attou